SOMA059 / Bye Bye Bird Nina Garcia
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Tracklisting
- A1 - Bye Bye Bird
- A2 - Le Leurre
- A3 - Ballade des souffles
- A4 - Pick-up tentative
- B1 - Dans l’alios
- B2 - Harsh hopping
- B3 - Aubé
- B4 - Whistling Memories
Nina Garcia, guitar
Recorded at Jazz à Poitiers / Nage Libre, Confort Moderne 0724
Recorded and mixed by Etienne Foyer
Mastered by Stephan Mathieu, Schwebung 0924
Cut by Andreas Kauffelt at Schnittstelle 0924
Cover artwork by Hélène Marian / photo by Laurent Orseau
Recorded at Jazz à Poitiers / Nage Libre, Confort Moderne 0724
Recorded and mixed by Etienne Foyer
Mastered by Stephan Mathieu, Schwebung 0924
Cut by Andreas Kauffelt at Schnittstelle 0924
Cover artwork by Hélène Marian / photo by Laurent Orseau
Thanks to Stephen O’Malley, Jf Pichard, Mathilde Coupeau, Raphaël Guitton, Épicentre and Hélène Marian.
With the support of Maison de la Musique Contemporaine, Instants Chavirés and Nage Libre.
À Antoine Garcia.
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Nina Garcia has been actively moving the art of noise guitar into surprising and intriguing new spaces. She has been at it for some time now, a bit of a secret weapon all the while hiding in plain sight. As I listen to her music and ruminate upon seeing her perform it brings me to a realization which I have with very few musicians: the ego inherent in making art can be transcended through a purity of direct action. At least that’s the feeling I have when experiencing Nina’s music which comes across as serious and radical and wholly engaged in the moment of its creative impulse. With Bye Bye Bird she delivers her most exalted and sublime collection of recordings for all adventurous hearts to hear. A fantastic album.
–Thurston Moore, London October 2024
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After a decade of performing concerts under the Mariachi guise, Nina Garcia has finally unveiled her unique approach in Bye Bye Bird, her first album under her name. Bye Bye Bird is her second solo album, to be released by Ideologic Organ in February 2025.
With no pretence or demonstration, the album is a captivating blend of chiaroscuro, melodies, and raw emotion.
Nina Garcia's album takes on an almost documentary-like quality by adopting a simple approach to gesture and sound recording. It offers a candid portrayal of a moment, a lack, a state, and a breathtaking energy. With ostinato as her only credo, Nina Garcia's music is an experiment in freedom, where the peaks answer the abysses, and the power of movement and the emotion of sound serves as her compass.
From very short (01:28) to never very long (07:34), the eight tracks that make up this set explore a moment, a space, a mechanism, an intention or a way of doing things. As a common feature of almost all these pieces (all but one, the last), Nina Garcia explores a new technique. She adds to her instrumentation, reduced to the essentials (a guitar, a pedal and an amp), an electromagnetic microphone which, when held in hand, makes it possible to listen in on the exact zones where the vibration of the string creates a sound amid vast spaces of silence. The guitar is unplugged, and the body/instrument relationship changes in dimension.
In this series of variations, you can get caught up in masses of noise seen from very, very close up, evocations of melodies in the making, feedback on ridgelines, pulsations that hold their own, modulations weakened by exhaustion and harmonic bursts that hint at better days to come.
In this series of variations, you can get caught up in masses of noise seen from very, very close up, evocations of melodies in the making, feedback on ridgelines, pulsations that hold their own, modulations weakened by exhaustion and harmonic bursts that hint at better days to come.
Neither hopelessly chthonic nor beatifically ethereal, Bye Bye Bird is a sum of musical pieces that make a whole and give voice to echoes of what has been, the presence of what is and the hope of what will be, a record movement in the form of flight and salvation.
Since 2015, Nina Garcia has been researching and creating around the electric guitar, halfway between improvised music and noise.
On numerous stages in Europe and North America, she has played occasionally with Stephen O'Malley, Sophie Agnel, Fred Frith, Antoine Chessex, Louis Schild or with Luke Stewart and Leila Bordreuil's Feedback Ensemble, in addition to more regular formations in which she participates, such as the ensemble Le Un, mamiedaragon, Autoreverse (with Arnaud Rivière), duets with trombonist Maria Bertel and percussionist Camille Émaille, and the installation piece De Haut En Bas, De Bas En Haut Et Latéralement (with Christophe Cardoen, Jennifer Caubet, Etienne Foyer, Anna Gaïotti and Romain Simon).
On numerous stages in Europe and North America, she has played occasionally with Stephen O'Malley, Sophie Agnel, Fred Frith, Antoine Chessex, Louis Schild or with Luke Stewart and Leila Bordreuil's Feedback Ensemble, in addition to more regular formations in which she participates, such as the ensemble Le Un, mamiedaragon, Autoreverse (with Arnaud Rivière), duets with trombonist Maria Bertel and percussionist Camille Émaille, and the installation piece De Haut En Bas, De Bas En Haut Et Latéralement (with Christophe Cardoen, Jennifer Caubet, Etienne Foyer, Anna Gaïotti and Romain Simon).
–Arnaud Riviere, Paris November 2024
Dix ans après son premier concert en solo sous la couverture de Mariachi, Nina Garcia s’autorise, avec Bye Bye Bird son premier disque en son nom propre, sans fards et sans démonstration, tout en clair-obscur, mélopées et fleur de peau.
Quasi documentaire par son approche volontairement simple du geste et de la prise de son, cet enregistrement rend compte avec une incorruptible franchise d’un moment, d’un manque, d’un état … et d’une énergie à couper le souffle. Avec l’ostinato comme seul credo, Nina Garcia fait ici de la musique comme certain·e·s randonnent en haute-montagne, en toute liberté sur des pistes où les pics donnent la réponse aux abysses, avec l’énergie du mouvement et l’émotion du son en guise de boussole.
De très courts (01:28) à jamais très longs (07:34), les huit morceaux qui composent cet ensemble explorent chacun un moment, un espace, une mécanique, une intention ou une manière de faire. En guise de trait commun à presque toutes ces pièces (toutes sauf une, la dernière), Nina Garcia explore une nouvelle technique et ajoute à son instrumentarium toujours réduit à l’essentiel (une guitare, une pédale et un ampli) un micro électromagnétique qui, tenu en main permet, par proximité, d’aller ausculter les zones très précises où la vibration de la corde fait son au milieu d’espaces étendus de silence. La guitare est débranchée et le rapport corps/instrument change de dimension.
Dans cette suite de variations, on peut se faire happer par des masses noise vue des très très près, des évocations de mélodies en devenir, des feedbacks sur ligne de crêtes, des pulsations qui tiennent la route, des modulations fragilisées par l’épuisement et des éclats harmoniques qui laissent entrevoir des jours meilleurs.
Ni désespérément chthonien, ni béatifiquement éthéré, Bye Bye Bird est une somme de morceaux de musique qui fait un tout et qui donne à entendre des échos de ce qui a été, la présence de ce qui est et l’espoir de ce qui sera, un disque-mouvement en forme d’envol et de salut.
Depuis 2015, Nina Garcia mène un travail de recherche et de création autour de la guitare électrique, à mi-chemin entre musique improvisée et noise.
Sur des très nombreuses scènes en Europe et en Amérique du Nord, elle a joué ponctuellement avec Stephen O'Malley, Sophie Agnel, Fred Frith, Antoine Chessex, Louis Schild ou avec le Feedback Ensemble de Luke Stewart et Leila Bordreuil en plus de des formations plus régulières auxquelles elle participe comme l’ensemble Le Un, mamiedaragon, Autoreverse (avec Arnaud Rivière), les duos avec la tromboniste Maria Bertel ou la percussionniste Camille Émaille ou la pièce-installation De Haut En Bas, De Bas En Haut Et Latéralement (avec Christophe Cardoen, Jennifer Caubet, Etienne Foyer, Anna Gaïotti et Romain Simon).
Bye Bye Bird son deuxième disque en solo parmi, déjà, une quinzaine de publications.
–Arnaud Riviere, à Paris, Novembre 2024
Dix ans après son premier concert en solo sous la couverture de Mariachi, Nina Garcia s’autorise, avec Bye Bye Bird son premier disque en son nom propre, sans fards et sans démonstration, tout en clair-obscur, mélopées et fleur de peau.
Quasi documentaire par son approche volontairement simple du geste et de la prise de son, cet enregistrement rend compte avec une incorruptible franchise d’un moment, d’un manque, d’un état … et d’une énergie à couper le souffle. Avec l’ostinato comme seul credo, Nina Garcia fait ici de la musique comme certain·e·s randonnent en haute-montagne, en toute liberté sur des pistes où les pics donnent la réponse aux abysses, avec l’énergie du mouvement et l’émotion du son en guise de boussole.
De très courts (01:28) à jamais très longs (07:34), les huit morceaux qui composent cet ensemble explorent chacun un moment, un espace, une mécanique, une intention ou une manière de faire. En guise de trait commun à presque toutes ces pièces (toutes sauf une, la dernière), Nina Garcia explore une nouvelle technique et ajoute à son instrumentarium toujours réduit à l’essentiel (une guitare, une pédale et un ampli) un micro électromagnétique qui, tenu en main permet, par proximité, d’aller ausculter les zones très précises où la vibration de la corde fait son au milieu d’espaces étendus de silence. La guitare est débranchée et le rapport corps/instrument change de dimension.
Dans cette suite de variations, on peut se faire happer par des masses noise vue des très très près, des évocations de mélodies en devenir, des feedbacks sur ligne de crêtes, des pulsations qui tiennent la route, des modulations fragilisées par l’épuisement et des éclats harmoniques qui laissent entrevoir des jours meilleurs.
Ni désespérément chthonien, ni béatifiquement éthéré, Bye Bye Bird est une somme de morceaux de musique qui fait un tout et qui donne à entendre des échos de ce qui a été, la présence de ce qui est et l’espoir de ce qui sera, un disque-mouvement en forme d’envol et de salut.
Depuis 2015, Nina Garcia mène un travail de recherche et de création autour de la guitare électrique, à mi-chemin entre musique improvisée et noise.
Sur des très nombreuses scènes en Europe et en Amérique du Nord, elle a joué ponctuellement avec Stephen O'Malley, Sophie Agnel, Fred Frith, Antoine Chessex, Louis Schild ou avec le Feedback Ensemble de Luke Stewart et Leila Bordreuil en plus de des formations plus régulières auxquelles elle participe comme l’ensemble Le Un, mamiedaragon, Autoreverse (avec Arnaud Rivière), les duos avec la tromboniste Maria Bertel ou la percussionniste Camille Émaille ou la pièce-installation De Haut En Bas, De Bas En Haut Et Latéralement (avec Christophe Cardoen, Jennifer Caubet, Etienne Foyer, Anna Gaïotti et Romain Simon).
Bye Bye Bird son deuxième disque en solo parmi, déjà, une quinzaine de publications.
–Arnaud Riviere, à Paris, Novembre 2024